Cross du collège
Vendredi 14 novembre 2016, les CM1 et CM2 ont participé au cross du collège de l’Harteloire. Bravo à tous !
découverte de l’allemand
Voici le lien vers un padlet avec des documents pour découvrir l’allemand en CM2.
Equitation
Tous les mercredis, les ce2 et les cm1 montent à cheval au centre équestre du Questel. Les élèves sont répartis en trois groupes qui tournent sur la matinée :
- un groupe qui monte soit dans le manège, soit en promenade
- un groupe qui apprend à s’occuper des poneys en hippologie
- un groupe en classe pour de la lecture suivie d’histoires portant sur le thème du cheval et pour un travail en mathématiques.
Exposition Hartung et les peintres lyriques
Les CM1 et les CM2 sont allés à Landerneau voir l’exposition sur Hans Hartung. Il travaillait à partir de gestes spontanés qui représentaient ses sentiments, l’aidaient à vaincre ses peurs… Il utilisait des techniques et des outils variés (Peinture grattée, griffée, coulures, éclaboussures, utilisation d’un râteau, de balais en genêt…). Nous avons hâte d’essayer à l’école à la rentrée !
Fête de la science (suite)
L’Avare par les CM1
Les CM1 de Mme Desbois nous ont invités à une représentation théâtrale.
Ils ont joué un extrait de L’Avare de Molière. Harpagon cherchait partout sa cassette de pièces d’or que La Flèche, le valet de Cléante (son fils), lui avait dérobée…
Nous avons adoré ! Ils ont dû beaucoup travailler car ils ont très bien joué. C’était super !
Bravo et merci !
Les CE2
La fête de la science
Nous sommes allés au Quartz pour la fête de la science. Nous avons appris plein de choses sur les animaux, les plantes, les expéditions polaires, les fossiles, les énergies, les planètes et le soleil, le cycle de l’eau… C’était vraiment très intéressant.
Les CE2, CM1 et CM2 découvrent le jazz au conservatoire
Jeudi 7 décembre, nous sommes allés à l’auditorium où nous avons assisté à un concert de jazz donné par les élèves des classes CHAM et leurs professeurs. Le jazz est un genre musical originaire du Sud des États-Unis, créé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle au sein des communautés afro-américaines. Il tire ses origines dans la musique européenne, américaine et africaine. Il est conçu pour être joué en public. Il est arrivé en France en 1917 avec les soldats américains débarqués à Brest à la fin de la première guerre mondiale. Les morceaux ont commencé par « le décor » c’est-à-dire une rythmique puis les solos se succédaient. Le premier band était composé d’une batterie, une contrebasse, un piano, un violon et un chanteur. Dans le second, il y avait une batterie, un piano, un violoncelle, un violon et une flûte. Le troisième band comprenait une batterie, un piano, une harpe, une guitare basse, une guitare, un vibraphone. Pour finir, nous avons écouté une batterie, un piano, une trompette, un saxophone alto, un trombone à coulisse.
Les CM1 en maternelle : une rencontre électrique
Pour mettre en application leurs connaissances en électricité, les classes de CM1 ont inventé et fabriqué des jeux pour les élèves de Moyenne Section de maternelle. Lundi dernier, ils sont allés les leur apporter et leur en ont expliqué le fonctionnement.
Les déchets, tri et recyclage
Les CM1b ont la chance de bénéficier d’une animation sur le tri et le recyclage des déchets offerte par la mairie de Brest.
Nous avons appris que les déchets sont tout ce que nous ne pouvons pas utiliser (en le mangeant ou bien en s’en servant comme outil) et que nous jetons. Nous en produisons 1 kg par jour et par personne.
Il y a plusieurs outils pour trier :
- les poubelles (jaune et marron)
- les containers enterrés
- les composteurs
- les déchèteries
- les points tri ou éco propreté
- les associations
Quand on trie, il y a 3 règles très importantes :
- ne pas mettre de verre dans la poubelle jaune pour éviter que les gens qui travaillent dans l’usine de tri ne se blessent
- pas de sacs plastiques ni de sacs poubelles dans la poubelle jaune
- ne mettre que des flacons ou des bouteilles dans la poubelle jaune
Pourquoi trier ? Le papier et le cartons sont fabriqués à partir d’arbres. Le plastique est fait à partir de pétrole. Le verre est fait à partir de sable. On trie pour recycler c’est-à-dire transformer les déchets ; cela permet de préserver les matières premières (pétrole, bois, sable…) et ainsi protéger la planète.
On fait fondre le verre pour faire de nouveaux objets en verre. Il est recyclable à l’infini. Même chose pour les flacons de plastique. Avec le carton, on fait d’autres objets ou emballages en carton. Il est recyclable dix fois. Les briques de lait peuvent être recyclées en papier, carton on tectan (pour faire des meubles) exemples :
- 1 tonne de papier recyclé permet d’épargner l’abattage de 2,5 tonnes de bois
- 16 bouteilles en plastique permettent de faire un pull polaire
- 670 canettes permettent de faire un vélo
- 19 000 boîtes de conserve permettent de faire une carrosserie de voiture
Nous avons visité l’usine Triglaz où on trie le contenu des poubelles jaunes qui arrivent de tout le Nord Finistère pour séparer les papiers des cartons, les emballages en métal et les trois sortes de plastiques. D’abord, le trommel sépare les corps creux des corps plats. Le tri balistique permet de séparer les déchets lourds des légers. Ensuite intervient le tri optique : des caméras repèrent les déchets qu’il faut retirer puis ils sont soufflés par des jets d’air comprimé. Les machines laissent passer des erreurs qui sont corrigées par un tri manuel.
Au bout de la chaîne, les déchets sont compressés en balles pour faciliter le transport. En effet, une fois triés, tous les déchets repartent vers des usines où ils seront recyclés.
Les premiers secours - CM1
Des élèves puéricultrices sont venues nous apprendre comment porter secours. D’abord, elles nous ont expliqué qu’il faut toujours commencer par mettre la personne en sécurité pour éviter les sur-accidents, apprécier l’état de la victime, demander de l’aide, effectuer les geste de premiers secours. Elles nous ont appris les numéros de téléphone des secours et ce qu’il fallait dire à la personne qui répond : nom, numéro du téléphone d’où on appelle, lieu précis, ce qui se passe, le nombre et l’état des personnes concernées… et ne pas raccrocher avant qu’on nous le dise.
Elles avaient préparé 5 ateliers :
- plaie et brûlure : Si une plaie saigne beaucoup, il faut appuyer fort dessus avec un tissu propre ou des gants jetables pour arrêter le saignement. S’il y a un objet (morceau de verre…) dans la plaie, il faut comprimer au-dessus. Si on peut, il faut surélever la partie du corps qui saigne. En cas de brûlure, il faut faire couler de l’eau dessus pendant environ 10 minutes. Il ne faut surtout pas enlever les vêtements s’ils collent à la peau brûlée.
- le malaise cardiaque : On a fait des massages cardiaques sur des mannequins et on a appris à utiliser un défibrillateur
- la personne inanimée Si la victime est inconsciente, et si sa poitrine se soulève régulièrement, il faut libérer les voies aériennes et la placer en position latérale de sécurité.
- étouffement Si la victime ne peut pas répondre (elle secoue éventuellement la tête), mais est consciente, si la victime ne peut ni parler, ni respirer, ni tousser, il faut donner 5 claques dans le dos de la victime. Après chaque claque, on vérifie si tout rentre dans l’ordre. Si les claques dans le dos n’ont pas d’effet, il faut effectuer 5 compressions abdominales. Si le problème n’est toujours pas résolu, on alterne 5 claques dans le dos et 5 compressions abdominales.
- traumatisme (entorse, fracture…) Il faut mettre de la glace ou de l’eau fraîche, ne pas toucher, ne pas faire bouger et appeler les secours pour aller à l’hôpital. En cas de douleur aux cervicales (au cou) il faut bloquer la tête de la personne allongée.
Nous avons trouvé ces dames très gentilles et leurs explications très claires. C’était super intéressant. Nous sommes vraiment très contents de leur visite et les remercions.
Témoignage sur la seconde guerre mondiale
La grand-mère de Ninon, madame Wolff, est venue nous raconter son enfance pendant la seconde guerre mondiale. Elle avait 3 mois quand la guerre a commencé, en 1939. Elle ne se souvient que de la période où elle avait entre 3 et 5 ans. Elle vivait avec ses parents, puis son frère et sa sœur qui sont nés pendant la guerre. Son père était cheminot, il travaillait dans une petite gare à Montfort/Meu, près de Rennes En 1939, son père a été mobilisé mais il est revenu assez vite car l’Allemagne a gagné et envahi la moitié nord de la France très rapidement. Il a été libéré le 21/08/1940. Les Allemands utilisaient les trains pour envoyer en Allemagne tout ce qu’ils trouvaient en France (cultures, céréales, animaux d’élevage…). C’est pour ça qu’on manquait de tout (nourriture, vêtements, etc.) et qu’il y avait des tickets de rationnement. Il était très malheureux que la France ait perdu la guerre. Il avait entendu parler de la résistance, mais il était très difficile d’y entrer, il fallait être introduit. Les résistants donnaient des informations aux Alliés sur tout ce qui se passait sur les côtes pour préparer le débarquement. Ils ne tuaient pas les Allemands parce que les Allemands se vengeaient en tuant 10 jeunes Français pour 1 Allemand. Il a été contacté pour la première fois le 1er juillet 1940 par la résistance. Un petit réseau s’est constitué, mais certains se sont fait arrêter et ont été soit déportés, soit tués, car ils ont été dénoncés. Pour que ça ne lui arrive pas, il est parti à Rennes avec sa famille, chez une grand-mère. Il reconstitue un réseau mais là encore, il y a des dénonciations. La Gestapo, la police politique allemande, est même venue le chercher chez sa grand-mère. Heureusement, il n’y était pas. Ils ont demandé une photo pour pouvoir le reconnaître. La maman leur a donné une petite photo où on ne le voyait pas bien. Pour mieux se cacher, il a dû partir à Paris où il restera jusqu’à la libération de Paris en 1944. Il voyageait gratuitement en train grâce à sa carte de cheminot. Pendant la guerre, il y avait peu de voitures et presque pas d’essence. On se déplaçait à pied, en tram ou à vélo. Comme il y a eu de gros bombardements à Rennes, toute la famille est partie dans un hameau proche de Chartres, le Petit Berrou, chez sa tante. Elle avait une ferme avec des volailles, des fruits et des légumes. Ils ont enfin bien mangé et n’avaient plus besoin des tickets de rationnement. Pourtant, son frère et sa sœur ont souffert de rachitisme à cause du manque en vitamine D, en calcium et en phosphore. Leur squelette était déformé. Heureusement, son père, qui venait en cachette, leur a rapporté un médicament qui les a guéris. À côté de Chartres se trouvait la DCA (Défense Contre les Avions) qui était souvent attaquée. C’était très dangereux alors ils ont encore déménagé. Ils sont retournés à Rennes. La ville avait subi de graves dégâts. Ils sont retournés dans l’appartement de la grand- mère, mais les fenêtres étaient cassées, les portes ne fermaient plus, le plafond tombait par morceaux… Mme Wolff a souffert du froid ; le bois et le charbon étaient rares car ils étaient aussi envoyés en Allemagne. En 1944, il y a eu de très gros bombardements, très effrayants. Ils habitaient près d’un arsenal où il y avait un dépôt de munitions que les alliés voulaient détruire. Quand la sirène retentissait pour prévenir des bombardements, il fallait aller se cacher dans les caves, les souterrains, les tranchées. Un jour, en courant, elle a perdu une de ses chaussures. Elle l’a retrouvée en sortant de la tranchée. Ouf ! Car les chaussures étaient rares et chères. Comme il y avait de plus en plus de bombardements, le maire a ordonné l’évacuation générale. La maman ne savait plus où les emmener alors elle a pris son vélo et a cherché au hasard tout autour de Rennes. Elle a fini par trouver une petite maison à Prévillé/Seiche. Ils ont bien vécu ici, il n’y avait pas de bombardements. Elle se baladait dans la campagne avec son frère. Comme ils n’avaient pas de jouets, ils en fabriquaient. Avec de la ficelle et des bâtons, ils faisaient des arcs. Ils ramassaient des tracts. C’étaient des filaments argentés que les avions larguaient qui brillaient dans le soleil. C’était très beau. En fait, ça servait à brouiller les radars. Un jour, les Américains sont arrivés à Piré, le village voisin. Tout le monde était heureux, car ça voulait dire que la guerre était finie. Les habitants du village se sont retrouvés au café pour faire la fête. Tout à coup, des balles ont sifflé : des Américains attaquaient un convoi de SS qui repartaient en Allemagne. Tout le monde s’est caché en attendant la fin du combat qui était tout près. C’était très bruyant. Personne n’a été blessé, mais tous les Allemands ont été tués (sauf un qui a été fait prisonnier). En 1944, elle est retournée à Rennes avec sa famille. Presque tout était détruit, la gare, l’avenue de la gare, … Elle a dû attendre d’avoir 6 ans pour aller à l’école.
Visite au Spernot
Nous avons visité la déchèterie du Spernot et le centre de valorisation des déchets situé juste à côté.
Les déchets de la poubelle marron arrivent par camion. Ils sont déversés dans une grande fosse où un grappin vient les prendre pour les déposer à l’entrée d’un four. En les brûlant, on fait chauffer de l’eau.
L’eau chaude, véhiculée dans des tuyaux enterrés, transporte de la chaleur entre le lieu de production (le Spernot) et le lieu d’utilisation (le pied de bâtiment). C’est pourquoi l’usine d’incinération des ordures ménagères s’appelle Usine de Valorisation Énergétique des Déchets (UVED). Le réseau fonctionne en réseau fermé entre ces deux points : départ de l’eau à 107°C, retour 72 °C.
Aujourd’hui, le réseau de chaleur représente 25 km de canalisations La valorisation énergétique des déchets ménagers permet de diminuer la consommation d’énergie fossile (gaz, fuel) pour le chauffage urbain ou la production d’eau chaude sanitaire.
Le réseau de chaleur chauffe aujourd’hui 20 000 équivalents-logements. Parmi les principaux sites connectés, on compte les hôpitaux Morvan et Cavale Blanche, l’Université de Bretagne Occidentale, plusieurs ensembles de logements collectifs de Brest Métropole Habitat, et de plus en plus de copropriétés (Carré Saint-Martin et Richelieu au centre ville, Bellevue…).
Visite de la frégate Latouche-Tréville - CM1
La frégate Latouche-Tréville est une frégate de lutte anti-sous-marine de la Marine nationale. Nous avons découvert le matériel qu’on utilise en cas d’incendie à bord. On nous a montré plusieurs types de nœuds marins que l’on fait avec des « bouts », pas de la ficelle. On a pu voir de vraies armes. Nous avons vu les chambres, le self, le carré, la passerelle…
Nous remercions l’équipage qui nous a reçu avec beaucoup de gentillesse.